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28 novembre 2017 2 28 /11 /novembre /2017 20:55

 

Qui es-tu ?

Je suis Béa, alias Bambi. Dans cette vie, je suis une femme, une lectrice, une slameuse, une mordue de la vie, une mère, une amoureuse des mots, une optimiste, une rigoleuse.

J’ai découvert le slam un peu par hasard lors d’une soirée lesateliersslam.com avec mon meilleur ami et j’ai eu le tournis en entendant tous ces textes, ce méli-mélo de styles, ce mix de mots, ce patchwork d’émotions. J’ai surtout aimé les textes drôles et j’ai eu envie d’écrire à mon tour. J’ai écrit deux premiers textes, que je lisais en soirée à mes amis, à ma famille… Je n’imaginais pas alors que je monterais un jour sur scène.

 

C’est quoi le slam pour toi ?

C’est avant tout la bienveillance, l’occasion pour chacun de « claquer » son texte devant un public, sans peur du jugement, sans rien attendre d’autre que des oreilles amicales pour écouter ce qu’on a dire. Il n’y a pas de bons textes ou de mauvais textes, il n’y a que des moments de partage. Qu’on soit novice ou aguerri, on remet les compteurs à zéro à chaque fois qu’on monte sur scène.

 

Quelles sont tes sources d’inspiration ?

Je trouve des idées de textes dans mes conversations avec mes copines, j’essaye de faire rire avec des petits tracas du quotidien, les petites différences hommes/femmes qui alimentent souvent les discussions entre amis. Je peux aussi trouver l’inspiration dans une chanson, une image, une blague, un cliché.

 


Comme tout slameur, tu as sûrement quelque chose à ajouter ?

Un grand merci. Merci les gens, merci l’association, merci Laurent, Gaëlle et tous les autres, merci la vie, le public, ma bonne étoile, merci à toi.

 

Un texte: un qu'on aime déjà, un inédit, une poésie...?

 

Un inédit !

L’amour maternel

 

J’ai toujours eu envie de devenir maman

D’avoir mon petit enfant

De pouponner

De connaître la maternité

 

Et puis le miracle s’est produit

Tu es arrivé dans ma vie !

 

J’ai pris soin de toi

Comme d’un trésor

Je préparais tes repas

Pour que tu deviennes fort

 

Je soignais tes rhumes et tes gastros

Et même chacun de tes petits bobos

Je me suis sacrifiée parfois

Mais j’étais si fière de toi !

 

Et puis un soir, tu t’es endormi devant la télé

Pleine d’amour, je t’ai longuement regardé

Là, j’ai réalisé que je te couvais trop

Comme une louve, son louveteau

 

Un peu attendrie,

Je me suis dit :

Mais à 39 ans, n’étais tu pas assez grand

Pour trouver seul l’armoire à médicaments ?

Avec tes diplômes et ta maitrise

Tu aurais pu apprendre à repasser une chemise !

 

Et comment comprendre que ton côté aventurier

Ne t’ai jamais poussé jusqu’au supermarché ?

 

Mesdames, ça va vous surprendre

Mais je venais juste de comprendre

Que le nombre de bougies

Aux anniversaires de mariage

Correspondent en âge

A leur degré d’autonomie

Bref, je voulais que tu sois plus indépendant

Mais c’était sans compter sur le syndrome de Peter Pan

 

 

Il fallait agir, je n’avais plus le choix

Et seules 2 options s’offraient à moi

 

Premièrement : le divorce

Mais on avait à peine consommé la noce

Et pour payer le plus beau jour de notre vie

On avait dû prendre un crédit

Alors payer les honoraires de l’avocat

C’était pas possible dans l’immédiat

 

Seconde option : le sauvetage

Pour finalement préserver notre mariage

Essayer de recoller les morceaux

Trouver un peu de renouveau

 

Alors tu m’as proposé de partir à l’aventure

Et on a sauté dans la voiture

On est partis sans se retourner

Pour filer à Marne la Vallée…

Ma surprise a été grande

Quand j’ai compris qu’on allait à Disneyland

 

Faisant contre mauvaise fortune bon cœur

J’ai décidé de rester de bonne humeur

 

Ragaillardi, tu voulais me prouver ton courage

Tu as choisis le Space Mountain pour faire passer le message

C’était écrit « interdit aux moins de 10 ans »

Tu as quand même voulu te mettre tout à l’avant

 

Là, j’ai peut-être pas bien vérifié

Que tu étais solidement attaché

Ou alors j’ai peut-être un peu dévissé

Par erreur, la barrière de sécurité

 

Emerveillé, tu t’es envolé

C’est éparpillé qu’on t’a retrouvé

 

Pour clôturer cette petite escapade

On t’a rendu hommage au milieu de la parade

Disney, c’est la féérie et la magie

Ils font disparaître les mauvais maris

 

Moi, je suis allée faire un tour avec Buzz l’Eclair

Il parait qu’il est célibataire

 

 

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7 mai 2017 7 07 /05 /mai /2017 19:57

 

 

 

  1. Qui es-tu ?

Salut, je m’appelle Mitoff, Christopher MARECHAL dans le civil. J’ai 25 ans. Troyen depuis ma naissance, je suis le président de l’association La Déclam’, association créée en 2010. Je suis également auteur/interprète (rappeur en gros) au sein de CADAVRESKI.

 

  1. C’est quoi le slam pour toi ?

Pour moi, le slam c’est « un lieu ». Ce n’est ni un style, ni une façon d’écrire ou d’oraliser. C’est un lieu où le public peut à la fois être acteur et spectateur. C’est un tournoi ou une compétition pour les uns mais pas à Troyes, pas sur notre scène, bien au contraire.

Le slam pour moi c’est surtout « fini après minuit ! »

 

  1. Quelles sont tes sources d’inspirations ?

Depuis mon premier texte, mes sources d’inspirations sont diverses. Je commence déjà par lever la tête, lever les yeux, regarder autour de moi et écouter. J’écoute beaucoup de musique, d’une, car j’aime ça et de deux, pour découvrir et découvrir encore de nouveaux styles, de nouveaux groupes, de nouvelles tendances,…

Pour citer quelques références (à découvrir pour les lecteurs) :

- Oxmo Puccino

- Jp manova

- Hippocampe fou

- Zippo

 

  1. Comme tout slameur, tu as sûrement quelque chose à ajouter ?

La dernière fois que j’ai slammer, c’était chez vous à la cartonnerie de REIMS et ça faisait longtemps que cela ne s’était pas produit. Je suis pour sûr MC (animateur de scène slam) et mon petit quelque chose à ajouter c’est : « RESTEZ VIVANTS ! »

 

  1. Un de tes textes, celui que tu souhaites nous faire découvrir ou redécouvrir ?

Le titre : « je ne ferais jamais du romantique » ….BLAGUE !!!!

Le vrai titre :

 

« LA MORT AU FOND DES PUPILLES »

 

 

 

Tu veux des sous sans les soucis, insouciant

T’aura du sang sur les sourcils inconscient

Attention faudra du souffle si t’es confiant

Un conseil : être insensible c’est l’essentiel

 

Le gars gisait dans l’sang la mort au fond des pupilles,

Le thé dansant fut une exécution punitive.

Ici les regards se croisent mais ne se délient,

Ce soir Bob commet son premier délit.

 

Il entre dans le bar d’un regard commande au barman

Son pas lourd fait pâlir le doberman

Hoche la tête pour les balourds du bout du rad

Et s'assied comme à chaque fois, seul à sa table

 

Sa tranquillité perturbée, jeune et jolie, plongeant décolleté,

Amorce la tempête qu’elle va récolter

Le sang lui monte à la tête

Peu sont celles qui l'ont abordé, sabordé plutôt qu’adoré

 

Mais bob // colle à ces principes et stoppe ainsi la princesse

Qui Insiste quitte à lui servir un autre whisky triple

La miss en jean, en courbes en style, en mise en plis,

Opère un strIp, d’impératrice, finit en string mais Bob, lui, l’esquive vite


 

Tu veux des sous sans les soucis, insouciante

T’aura du sang sur tes faux cils, inconsciente

Attention faudra du souffle si t’es confiante

Un conseil : être in sensible c’est l’essentiel

 

 

Pour le suivant ce fut même tarif

Un homme fuyant limite naïf De bonnes Finances, de même pour la famille,

Mais quel imbécile, bousculé bob / ça tient du suicide

 

 

Un direct dans les narines,

360 On dirait qu’ça lance les paris, le type est en sang

Un taquet dansant, imbriqué dans l’sol,

T’inquiètes, tes dents sont imbibées si t’as pigé, tu sors !

 

Tu veux des sous sans les soucis, insouciant

T’aura du sang sur les gencives inconscient

Attention faudra du souffle si t’es confiant

Un conseil : être insensible c’est l’essentiel

 

Au début BOB n’avait rien d’mandé,

Juste un verre pour la fin d’soirée mais ça vient d’foiré

La faute à ces enfoirés qu’il a mis à mal,

L’une à poil et l’autre sous la table choquée qui gémit en larmes,

 

Il prend donc la direction d’la sortie

C’est trop pour lui fallait pas pousser bob dans les orties

La police impossible, esseulé Bob vacille

Le barman impassible dégaine et l’assassine

 

Le gars gisait dans l’sang la mort au fond des pupilles

Le thé dansant fut une exécution punitive

Ici les regards se croisent mais ne se délient

Ce soir bob commit son dernier délit


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29 mars 2017 3 29 /03 /mars /2017 14:25

 

 

 

 

 

 

 

1) Bonjour Amaëlle. Peux-tu nous raconter qui tu es?

Je suis lycéenne à Jean Jaurès où j'ai découvert le slam, d'abord par des amis qui avaient fait les ateliers l'année dernière, puis avec Laurent Etienne et Bastien. J'ai toujours voulu écrire mais je m'y étais jamais vraiment mise, à part deux trois trucs, mais plus de la chanson. Le slam ça m'a tout de suite emballé, sans savoir vraiment dans quoi je m'embarquais, ça liait scène (je fais du théâtre et la scène j'aime vraiment ça) et écriture, alors j'ai kiffé ! 

 

2) C'est quoi le slam pour toi?

Le slam pour moi c'est d'abord ce qui m'a poussé à écrire. L'écriture étant ce qui m'aide à trouver de l'espoir là où pour moi tout est noir, à travailler sur des choses que j'aime, à me questionner, me comprendre peut-être parfois et aussi à m'ouvrir vers d'autres choses. 

Le slam pour moi c'est aussi des bons moments où j'ai pu m'exprimer sur des planches, être à fond, heureuse de partager mes textes et qu'ils plaisent. 

 

3) Quelles sont tes sources d'inspirations?

Mes sources d'inspirations sont l'espoir, mes combats, mes incompréhensions, mon désir de changement, la déprime parfois, les paysages et la langue : j'aime beaucoup les jeux de mots, les différentes sonorités... et j'aimerais réussir beaucoup plus à les exploiter dans mon écriture !

 

4) Comme tout slameur, tu as sûrement quelque chose à ajouter?

Ce que je pourrais ajouter, c'est ce que j'aime dans la particularité du slam : le fait de dire soi-même son texte et d'entendre les autres dire eux-même leur texte. Parce que c'est ce qu'il me manque souvent dans un recueil de poèmes par exemple : entendre l'auteur dire, raconter sa poésie. L'entendre comme l'auteur veut que je l'entende ! Du "live", du relationel, du vrai !

 

5) Voici un de tes textes : 

 

Ah t'es vraiment une belle salope toi : sournoise, incontrolable et mesquine

pourtant on t'apprécie on t'laisse peser sur notre poitrine.

On s'est rencontré tu étais veuve une nuit d'hiver, 

moi, j'étais seule et perdu n'espèrant même plus dans mes prières,

alors t'as décidé de faire de moi ta prisonnière,

tu m'a pris la main et j'suis monté dans ma civière,

sans savoir qu'en escaladant mon propre calvaire, j'dégrindolerai, flipperai

et atterirai dans mon cimetière.

Et maintenant j'le sais, mais j'suis déjà sur la piste et j'ne peux plus m'empêcher de grimper

car tu n'es que l'ombre d'une utopie toute cramée qu'on cherche en vain à rattraper,

un brin muté de faux espoir carbonné qui ne fait que nous enfermer,

la p'tite dernière à qui on resistera pas,

celle qui nous fait croire que si on respire le même air tout passera.

Et j'en ai marre, j'en ai marre de m'essoufler à te supplier de m'épargner

alors que c'est plutôt mes andorphines qu'il faudrait calmer.

Mais maintenant c'est trop tard j'me suis déjà fait niquée,

parce que mainteant à chaque difficulté je craque une allumette

et je laisse mon coeur pointer sur moi la baïonette.

On t'l'aisse une petite place et tu sors le grand jeu,

tu nous bouffes de l'intérieur mais nous on ferme les yeux.

Ces yeux d'fumeurs qui ne voient pas plus loin qu'le bout d'leur clope,

ces pauvres fomenteurs qui ne voient pas plus loin qu'leur routine de six clopes. 


 

Amaëlle


 

 

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1 mars 2017 3 01 /03 /mars /2017 20:56

 

 

1/ Qui es-tu ?

« je suis, je suis, je suis …. » et non, on est pas à Questions pour un Champion… Je suis une personne Bêta… et comme qui dirait plutôt mûre, qui a compris sur un tard que c’était un vrai bonheur …. d’écrire… J’ai un blog où je consigne mes mots, le tout accompagné d’un petit dessin représentant le personnage que j’ai créé : Lily la Plume…. nom que j’ai naturellement choisi le jour ou j’ai décidé de participer à une soirée slam …

 

2) C’est quoi le Slam pour toi ?

J’avoue que ma première approche fut la découverte des textes de Grand Corps Malade, je suis littérairement tombée sous le charme … puis je me suis relevée et j’ai tapé « slam » dans google… j’ai tellement aimé cette idée de liberté, que j’ai ajouté « slam+reims » et me voici devant la possibilité d’aller proposer un texte face à de « vrais gens », ouverts, sympas et qui à priori, auront assez de largueur d’esprit pour ne pas penser que je suis nulle mais simplement pas leur style … et là je dois dire que j’ai découvert des merveilles …. Thomas, Gaëlle, Sabrina, Nadège et plein, plein d’autres dont je n’ai pas retenu les noms mais qui m’ont enchantée, éblouie, enthousiasmée, touchée….

 

3/ Quelles sont tes sources d’inspirations ?

Comme beaucoup d’entre nous, la vie, le quotidien … ma priorité, c’est la musique des mots …

 

4/ Comme tout slameur, tu as sûrement quelque chose à ajouter ?

Si j’ai pu convaincre une seule personne d’aller passer une soirée avec les AteliersSlam.com, de se laisser emmener par l’énergie de Laurent et choper la banane pour deux heures… alors je n’ai pas gaspillé mon encre … ou de taper slam sur internet et découvrir toutes les possibilités des diverses régions … alors j’ai fait ma part….. j’avoue que c’est plus fort que moi mais je promotionne le slam je considère comme un art …

 

5/ Un texte ? Un qu'on aime déjà, ou un inédit, une poésie...

Après avoir été lire 2 ou 3 choses déjà existantes, ce texte est le premier que j’ai écrit en me disant « j’essaie d’écrire quelques lignes que j’irai dire sur scène » … et là tu commences à transpirer … grave …

 

 

 

17 h 30, cœur de l’hiver, la nuit vient de tomber…

odeur de neige et brume opaque, une atmosphère ramassée …

bruits de pas étouffés, miaulements apeurés … quelqu’un marche …

une silhouette se précise, paletot d’hiver et souliers plats,

bras allongés par deux gros poids, nez bien caché et tête en bas …

Porte d’entrée pas très cochère, l’ombre s’arrête et se déleste,

trousseau de clés, tintinnabule, et l’antre s’ouvre sans préambule …


Légèrement essoufflée, la forme s’engouffre dans le plain-pied

pose sur la table ses deux cabas, presse le bouton…

que la lumière soit … alors commence l’étrange ballet ….

le manteau vole d’un geste adroit sur la patère d’un mur étroit ;

les victuailles s’en vont rejoindre le frigidaire au froid glacial

quand le pain frais prend ses quartiers sur le rebord d’un vieux buffet …

les casseroles s’entrechoquent, le cul au chaud, mais elles s’en moquent,

et l’on découvre une jolie liane qui touille et coupe et cuit et goûte …

satisfaite ; en deux temps elle nappe, met deux couverts,

salle de bain, robe dansante, juste un bouton ouvert,

appuie sur le lecteur pour un fond musical,

installe deux, trois bougies en fait jaillir la flamme,

attrape le tire-bouchon et tranquillement dévisse,

le sourire vermillon et l’arôme en indice …

19 h, plein hiver, la nuit est tombée… odeur de neige et brume opaque,

une atmosphère ramassée …

bruits de pas étouffés, battements de cœur syncopés,

quelqu’un marche …

 

Lily la Plume

http://www.lilylaplume.com/

 

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22 janvier 2017 7 22 /01 /janvier /2017 16:19

1/ Qui es tu ?

Alors je m'appelle Valentin, je suis en terminale à Jean-Jaurès. Je suis également l'animateur de l'émission "Slam Plaît Bien" sur Radio Jeunes Reims. J'ai découvert le slam avec les ateliers slam.com, et les ateliers qu'ils font dans les lycées. 

 

2/ C'est quoi le slam pour toi ?

Un moyen d'expression vraiment diffèrent des autres comme le stand-up ou la scène en général. On est vraiment libre de dire ce qu'on veut, même si ça ne plait pas aux gens. Le mieux dans un texte de slam, c'est qu'il nous plaise avant tout. C'est également un moyen de se libérer, de se défouler en général. On a beau être timide, on adore retourner claquer un slam. Il ne faut vraiment pas avoir d'à priori sur le slam, ce que j'avais avant de connaitre et j'ai été agréablement surpris. 

 

3/ Quelles sont tes sources d'inspirations ?

Je prends pas trop exemple sur d'autres artistes. Quand j'ai une idée, j'écris. Après j'aime bien les artistes comme Damien Saez ou le rappeur Kery James. Vraiment dans la dénonciation de ce qui ne va pas aujourd'hui. Après c'est peut-être mon "tempérament" de jeune, entre gros guillemets. Mais oui, c'est vraiment ce genre d'artistes que j'aime. J'aime bien dénoncer, jouer le jeune un peu rebelle. Voilà un peu mes inspirations.

 

4/ Comme tout slameur, tu as sûrement quelque chose à rajouter ?

Comme dit plus haut, ne pas avoir d'à priori sur le slam. Pour ma part, le slam m'a vraiment surpris. Donc venez découvrir, montez sur scène, exprimez vous !

 

5/ Un texte ? Un qu'on aime déjà, ou un inédit, une poèsie...

Alors oui, ce texte a une valeur particulière puisqu'on l'a fait avec Arthur (les Pingouins) et c'est notre tout premier slam claqué sur scène. Il faut l'imaginer fait à deux, bien sûr.

 

La vie c'est chiant, la vie c'est long

Il y a plein de trucs cons

Ah ouais ?

Ben ouais

J'en ai marre de ma soeur

A chaque fois que je la tape, elle pleure

J'en ai marre de la télévision

Il y a qu'des émissions à la con

J'en ai marre de l'amour

C'est aussi chiant que les cours

D'ailleurs, t'as été en cours ce matin

Non, il y avait grève de transport en commun

J'en ai marre que mes parents me fassent la leçon

En vrai, je m'en "balek" de l'orientation

On me demande de choisir un métier

Mais pour le moment je suis délégué

Mes parents veulent que je gagne de l'argent

Mais moi je n'ai pas le temps

D'ailleurs t'as regardé l'île de la tentation

Ouais ! il y avait Sarah avec ses gros nichons

Ma vie sexuelle est nulle

Je suis tout seul dans ma bulle

J'aimerai être amoureux

Partager quelque chose à deux.....

On parle d'autres choses ?

Les politiques nous volent

Nous mentent

Nous traïssent

Pourtant tout ce u'on veut, c'est une société 

Sans inégalités

(En musique) On rêve d'une France, d'une société

Où il n'y a pas d'inégalités

On accepterait l'immigration

Et il y aurait pas de ségrégation

Il y aurait plus de place pour les abrutis

Un peu comme le petit Sarkozy

(Fin de musique)

Mais ce n'est qu'un rêve

La vie c'est chiant, c'est long

Il y a plein de trucs cons !!!!!

 

Valentin

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13 septembre 2016 2 13 /09 /septembre /2016 20:28
Notre prochain slameur est une... jeune slameuse!

1) Bonjour. Qui es-tu?

Je m’appelle Pia, j'entre en 2nd au lycée. Pour plus d’informations faudra revenir me voir dans quelque années, pour l’instant je suis encore en recherche --')

2) C'est quoi le slam pour toi?

Pour moi le slam c’est un moyen de sortir le bordel au fond de ma tête, de laisser parler mon inconscient, et de m’éclater!

3) Comment te viennent tes idées de textes, ton inspiration?

Mes idées viennent des autres slams que j’entends, et de ma vie de tous les jours, des fois j’ai juste des phrases qui me viennent (et que j’oublie assez souvent d’écrire..), et je commence juste comme ça, la plupart du temps en ne sachant que vaguement ce qui sortira au bout

4) Le slam, tu le préfères Avec ou Sans notes?

J’adore chanter, j’adore le théâtre, alors ça pourrait être un choix difficile… mais pour moi le slam c’est sans!

5) Comme toute slameuse, tu dois avoir une chose à ajouter?

Juste un petit mot pour le slam que je vais envoyer avec: ça fait longtemps que j’ai pas trouvé le temps ou l’inspiration d’écrire, malheureusement, mais j’avais écrit un slam avec une amie pour tous les profs qui vont nous manquer quand on sera au lycée. On le slamera jamais en vrai (la raison majeure est qu’on peut plus se voir en photo :’(), alors je voulais le transmettre quand même (à n°6 par exeeeempleuuuh………), même si ça rend mieux à 2 :/

6) Un de tes textes:

Ça y est, c’est la fin d’année,

Et vous allez nous manquer…

On espère qu’on vous aura pas trop fait chier

Paske vous, on vous a adorés.

En 4 années on a changé,

On s’est transformées,

Mais vous êtes restés.

Du premier, on a d’jà slamé

Mais on veut encore en parler.

Entre le poulpe et les enfants

(qui sont dev’nus adolescents)

Il n’a laissé indifférents

Ni nous,

Ni nos parents.

La deuxième,

Elle aussi on l’aime!

Au début elle nous f’sait flipper

Mais rapidement ça a changé:

Des listes de vos, on est passées

Aux news, et à l’actualité.

Elle abandonne sa fille pour nous

Pour pouvoir nous emmener partout!

On passe à une qui a trop la classe

Sur not’ classe elle sait régner

Et captiver les dissipés

Entre Aragon et Molière,

Anouilh et Grimbert,

Elle a su nous intéresser

À la grammaire et ses dérivés

Celle d’après on l’a méritée!

Après 3 années ratées

Elle a su nous réconcilier

Avec les fractions, les équations,

Les théorèmes et les fonctions…

Le suivant, beaucoup l’trouvent chiant

Entre les cris et les avions,

C’est dur d’lui prêter attention :/

Mais moi j’aime bien les discussions

Sur « Comment ça maaarche, les iooons? »

Son nom finit en -i,

Comme plein de mots qu’elle nous a appris.

Avec elle les langues disparues,

Chais pas pourquoi, ça nous a plu!

Vocabulaire et civilisations,

C’est sûr qu’ça change des électrons!

La suivante nous a bien changé

Des difficultés d’l’année passée:

2 profs pas douées, et elle est arrivée

Elle nous a poussées à utiliser nos capacités.

Au début, on a rien compris,

Mais on s’est habituées,

Et on a appris.

Enfin y'a ceux qui sont plus là:

Le prof vosgien et sa belle voix

Et celle qui, la première,

Nous fit parler devant une classe entière.

Évidemment, y’en a encore,

Et on les aime tous très fort!

Tout ça pour vous r’mercier

D’nous avoir fait passer

Une si belle année:

Vous allez nous manquer!!!

Pia

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8 mai 2016 7 08 /05 /mai /2016 14:55
Et notre prochain slameur est un... poète!

1/ Bonjour. Qui es-tu ?

Je m’appelle Stéphane, j’ai 41 ans, marié et papa de quatre enfants, je vis près de: Château-Thierry et je… Oulala, ça fait très fiche signalétique tout ça ! Alors je passe tout de suite aux aveux : je ne sais pas trop parler de moi. Je préfère parler de toi, de tout de rien du slam...de la physique quantique, de la bêtise inhumaine ou de la migration des cuculus canorus, plus communément appelés coucous gris, et dont tout le monde, y compris moi se moque évidemment. Alors parlons du slam : sur scène je suis le Mime Marteau et même si ce blaze s’est naturellement imposé à moi relativement à l’un de mes textes, j’aime bien l’image à laquelle il renvoie (émoticône wink)

*

2) C’est quoi le Slam pour toi ?

Voilà une question plus facile (émoticône wink). J’ai pris goût à l’écriture petit à petit, dans un cadre formel au départ, au travers de mails professionnels ou personnels… J’ai commencé à m’amuser. Choisir les mots et les tournures, tourner les maux en ridicule, jouer de l’humour dans mes furies et quelques vers à mes amis. Et puis comme cela ne me suffisait plus j’ai commencé à écrire comme ça, sans vraiment savoir comment le partager. Et puis, une rencontre au hasard d’un voyage me parle du Slam, je me décide à venir voir une scène (c’était la dernière de la Comédie) et j’ai trouvé ça génial alors je suis allé aux ateliers d’écriture et ce fût le début l’aventure! Je sais : je n’ai toujours pas répondu à la question : "le slam c’est quoi pour toi ?" Un espace-temps : 3 minutes d’amusement, sur scène, pour dire un texte avec l’envie de communiquer une émotion à un public, l’amuser ou l’émouvoir et même les deux dans l’idéal et surtout, sentir que j’emmène les gens dans un ailleurs avec moi. Et puis pour moi qui débute, c’est plein de choses nouvelles à apprendre, écrire différemment, appréhender la scène, poser sa voix, ses gestes, mettre toutes son énergie au service d’un texte et d’un personnage qu’on a imaginé, pour que le public s’en imprègne … Et puis surtout le Slam, c’est tout un univers ! Des personnes d’horizons différents qui partagent une passion, de la créativité, du respect, une envie commune de partager juste… pour le plaisir !

*

3/ Quelles sont tes sources d’inspirations ?

Si seulement je le savais ! J’écris souvent de manière spontanée : une idée, une image, un mot, une émotion et je me mets à écrire presqu’en « automatique ». Après je prends tout le temps de retravailler le texte, affiner le choix des mots, des tournures… etc.

Le Slam, avec ou sans note ? Même si je ne suis pas encore très à l’aise avec l’idée de compétition dans ce cadre-là, les notes elles, ne me dérangent pas : cela permet d’associer un chiffre à la façon dont quelques personnes du public ont ressentis le texte, même si cela ne veut pas dire grand-chose au final. Ce qui compte plus pour moi, c’est le retour immédiat du public dans son ensemble et aussi, l’avis des gens et des slameurs présents, les critiques constructives et parfois le slam graal : leurs compliments.

*

4/ Comme tout slameur, tu as sûrement quelque chose à ajouter ?

Oui : MERCI !!! Mille mercis à toute cette équipe des atelier-slam.com pour ses ateliers d’écriture où l’on apprend beaucoup, pour ses scènes ouvertes et son accueil chaleureux qui permettent à des gens comme moi venus de nulle part de prendre aussi un peu le micro…

*

5/ Un texte ? Pourquoi pas un inédit…une poésie...

40 Piges en poésie
C’est l'hémistiche de la vie
Où se reposent les envies
Où virgule suspens
L'eurythmie un instant…
Oui l'action se repose
Interrompant la prose
On inspire et on souffle
Laissant planer un doute
Sur la rime à venir
Qu'elle soit plate ou suivie
Riche d'un avenir
Ou Pauvre ! C'est la vie…
A bout de souffle.

C'est la césure convenue
D'une vie à bâtons rompus
Succession d'allitérations
Tant et tant de célébrations
De sentiments s'entremêlant
S'entrechoquant à un moment
Où sur le fil de la rime
Il faut se taire et tel un mime…
S'enfermer dans une boîte
Imaginaire cela va de soite
À l'abri du vent et des doutes
Et contempler toutes ces routes…
A bout de souffle.

Se construire une allégorie
Sur les vers-sangs qui en série
De pentes douces doucement
Douloureuses de temps en temps
Ont coulé ces belles années
Les poings levés les ans comptés
Les gens qu'on a aimés un peu
Ceux portés si haut dans les cieux
A qui on a presque tout dit
En tout cas…pas beaucoup menti
Ceux qu'on a aimés pour la vie
Et puis qui sont partis…
A bout de souffle.

40 piges
C'est le point culminant en haut du versant nord,
D'où l'on voit le début le large et puis le port,
La vie qu'on a voulu et puis les fleurs du mal
Les roses rouges à vif et les amours à mal
Les roses rouges à vif… et l’désamour a mal.

Les chrysanthèmes lilas et quelques rêveries
Quelques clins d'œil ici, de là où la vie sourit
C'est le hiatus posé aux sonnets qui chantonnent
Tous ces airs de fête dans la tête qui résonnent
Les grands bals de jeunesses qui défilent sans regrets
Les grands bals de jeunesse…qui s’effrite en regrets.

L'horizon oui sourit le soleil lui décline
Il faut le suivre courir vite sur la colline
A perdre haleine à perdre pied le cœur en liesse
A bout de souffle.

40 piges en poésie
C'est ça, c’est l'hémistiche
D'un homme ou d'une postiche
Qui comprend tardivement
Qui voudrait oui vraiment
Rejeter l’anathème
Et dire à ceux qu'il aime
Sans user de litotes
Inutiles et trop sottes
Suivez-moi aujourd'hui
Suivez-moi c'est la vie
Suivez-moi maintenant
N’ restez pas sur le banc
On a bien trop à vivre
Et je n’veux pas mourir
Moi je préfère courir
Courir toutes les routes
Avant que d'être une fois pour toute…
A bout de souffle !

Le Mime Marteau.

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24 avril 2016 7 24 /04 /avril /2016 12:32
Alexandra
Alexandra

1/ Qui es-tu ?

Une fille de 30 ans qui aime découvrir, apprendre, rencontrer, rigoler, voyager et profiter de tous ces petits moments qui constituent le bonheur :)

*

2/ C’est quoi le slam pour toi ?

Un échange, un partage, des bons moments, des rencontres, des rires, des gens formidables, des prises de conscience, des idées, des soirées à ne pas manquer !

Mais si je parle de 'mon slam' c'est surtout pour moi un sacré challenge. Oser monter sur scène et parler en public a toujours été un défi contre moi même... Mais dans la vie il faut savoir se lancer des défis ! :)

Et cela me permet de penser à prendre du temps pour écrire à nouveau (parfois compliqué dans l'engrenage du quotidien) et bien sûr partager !

*

3/ Quelles sont tes sources d’inspiration ? Comment te viennent tes idées de texte ?

C'est une bonne question. Mes textes sont parfois en lien avec ma vie, mais c'est souvent ce qui me passe par la tête à l'instant t, et faut pas croire, ça bouillonne là dedans !

Certainement suite à un mot entendu, un fait divers, une lecture, un rêve peut être, ou une idée sortie tout droit de mon inconscient ?

Généralement, l'inspiration me vient quand je ne m'y attends pas (et du coup pas de stylo sous la main), beaucoup plus rarement quand je me pose devant une feuille ...

*

4/ Le slam, tu le préfères avec ou sans notes ?

Comment poser plusieurs questions en une !

Mes petits papiers, j'en ai souvent besoin. Parce que même si je connais mon texte par cœur, une fois sur scène, ce n'est plus la même. Mais j'avoue que si j'arrivais à m'en passer, ça serait tellement mieux...

Les notes des jurys permettent de nous donner une vision de comment le texte a été ressenti... et de rajouter un peu d’interaction avec le public. Mais ça marche aussi très bien sans.

Et sinon quelques notes ou bouts de chansons au milieu d'un texte ça ne fait pas de mal ... tant qu'on respecte 'le seul organe c'est la voix'...

*

5/ Comme tout slameur, tu dois avoir un truc à dire en plus, non ?

Merci ! Merci de nous donner cette occasion de partager nos slams chaque mois, c'est que du bonheur ! Et merci pour cette petite interview :)

(et aussi: "un truc", dit mon esprit blagueur!)

*

6/ Le texte que tu souhaites nous faire découvrir:

Petite enfant, je raffolais

D’entendre d’autres langues que le Français

D’l’accent chantant des terres du Sud

Aux tonalités slaves plus rudes ;

L’étonnement suscite l’intérêt

J’voulais comprendre ces étrangers

Qui se disent des trucs en charabia

Avec jeux de mains et drôle de voix.

Adolescente je profitais

En famille ou en camp d’été

De sillonner les terres et mers

Plaines et Montagnes, villes et déserts.

Des sites touristiques très prisés

Aux petites merveilles bien cachées,

Se dévoilaient d’autres continents

Où tout est tellement différent.

Lors étudiante, j’temporisais…

Pas de sous, galère pour voyager.

Je feuilletais des magazines

Où y avait des photos sublimes

Et à chaque fois je me disais

C’est sûr un jour, là-bas, j’irai !

Pas sûr qu’une vie soit suffisante,

Faudra faire en sorte que ça rentre…

Diplôme en poche, je repartais

A l’assaut de nouvelles contrées

J’prenais mon sac et mes godasses

L’billet d’avion et hop on se casse !

A l’aéroport, on se retrouvait,

L’inconnu nous euphorisait.

A nous une nouvelle aventure

Alliant surprises, peuples et nature,

Activités et un peu de fêtes,

De découvertes en découvertes….

«Emmenez-moi au bout de la terre, emmenez-moi au pays des merveilles… »

Comme je comprends Charles Aznavour

Jeune travailleuse j’me ressourçais

De tant de rencontres improvisées

Des globes trotteurs insatiables

Aux locaux humbles et charitables,

Parfois pauvres mais simples et vrais

Aux cultures riches et variées.

On revoit NOS priorités

Face à ses bulles d’humanité…

Ya quelques temps, j’me demandais

Si plus tard je continuerai

De m’extasier comme une gamine

A chaque nouvelle chose qui m’anime

Une visite, Une rencontre, Un contexte, Un endroit,

Un moment, une action imprévue, Un évènement survenu, ou pas ?

Maintenant plus de doutes je l’admets

J’l’ai dans la peau c’est a[/e]ncré !

Il me reste un monde à parcourir…

Et vous : ça vous inspire ?

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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 19:39
Et notre nouveau slameur est un... slameur!

1/ Bonjour! Qui es-tu?

Je me présente Philippe Joly, 46 ans ,célibataire. J'aime bien les sorties culturelles, faire des origamis.

2/ C'est quoi le slam pour toi?

Le slam pour moi c'est une forme d'expression libre, de partage avec les autres de ses idées. On peut découvrir d'autres horizons, pourvoir s'évader, et exprimer ses pensées, ses fantasmes, ses coups de gueule.

3/ Quelles sont tes sources d'inspiration? Comment te viennent tes idées de textes?

Mes sources d'inspirations sont les ateliers d'écriture, que je fais en commun avec plusieurs personnes, mais aussi ce qui me passe par le tête. Les ateliers sont une source d'idées, car il y a toujours un thème et l'animateur nous guide. Ce qui est très enrichissant.

4/ Le slam, tu le préfères avec ou sans notes?

Le slam avec les notes, c'est bien, cela permet de faire une compétition, d'évoluer dans son niveau, mais il y a les notes des "entre amis" et les notes des scènes nationales, je pense que les personnes qui notent les scènes nationales évaluent sur plusieurs critères, ce qui change la donne. Mais bon, i l faut respecter les règles du jeu.

5/ Un truc en plus à nous confier?

Mon truc à moi, c'est ma source d'inspiration. Quand je commence un texte, je fais d'abord, une première version et après je rectifie.

6/ Un de tes textes:

Fleur, qu'est-ce qu'une fleur ?

Cultivées par milliers dans des serres
Dans un jardin pour vivre quelques temps
La fleur, tout un symbole.
La fleur représente une civilisation.
Pourquoi offre-t-on des fleurs ?
Pour faire plaisir à une personne
Orner un lieu de vie
Rendre un hommage
Symboliser une époque
La fleur se met au service de l'homme.
Peut-on imaginer un monde sans fleur ?
C'est un monde sans vie.
Mais que pensent les fleurs de nous et de leur utilisation ?
Elles sont là pour nous faire plaisir
Un court instant, pour nous réconforter.
La fleur coupée de ses racines
N'a plus que quelques jours à vivre
Elle se dégrade, se dessèche lentement.
Mais qu'importe, pour notre plaisir
Elle nous ravit, la fleur se meurt.
Et nous impassible nous la regardons souffrir, mourir.
L'être humain dès qu'il souffre, il va se faire soigner.
Mais la fleur, elle agonise, seule en silence.
Dans un vase ou dans un pot.
Parfois abandonnée.
Elle fane, et sans pitié l'être humain la jette.
La jette dans les ordures, elle est fanée, morte.
Plus en vie.
Plus de souci avec cette fleur
Peut-on encore permettre de maltraiter les fleurs ?
Pouvons-nous avoir du respect pour les fleurs ?


Philippe

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18 février 2016 4 18 /02 /février /2016 13:41
Et notre prochain slameur est un...   Slameur!!

1/ C'est quoi le slam pour toi?

Salut, c'est Cartouche! Le slam pour moi, c'est une zone d'expression libre et un laboratoire en direct du spectacle vivant! Je le vis comme une expérience tremplin pour aller vers ce secteur artistique que l'on appelle le spectacle vivant!

*

*

2/ Quelles sont tes sources d'inspiration?

Je n'ai jamais bien compris d'où me viennent les textes que j'écris. En général, c'est une idée titre qui arrive de nulle part jusque dans mon cortex cérébral qui traduit cette inspiration en texte compréhensible. Oui, je ne suis que l'interprète d'un vecteur sensoriel cosmique ^^.

*

*

3/ Le slam, tu le préfères avec ou sans note?

Le slam, je l'aime sous toutes ses formes, mais celle que je préfère c'est la forme " sportive", note, challenge, enjeu, victoire! J'aime la rivalité triviale et saine d'esprit où le tournoi nous pousse à donner le meilleur de soi-même.

*

4/ Comme tout slameur, tu as bien un truc à ajouter?

Le petit truc que j'aimerais voire dans le slam, c'est que chaque pratiquant du slam soit considérer comme un artiste à part entière et pour y prétendre je n'hésite pas à dire que le slam devrait peu à peu devenir une discipline artistique professionnelle et non plus amateur.

*

*

5/ Un de tes textes?

La culotte bien sûr! Grand chelem à L'Affiche en Avril 2015!

La culotte

Chérie ? Pourquoi les femmes sont-elles si fascinées par les chevaux ?
Oui, mon propos est quelques peu cavalier mais il s’agit là pour toi
de ne pas monter sur tes grands chevaux.
Bien au contraire, il s’agit d’ouvrir grands ses œillères,
car à trop être à cheval sur les principes le risque est de prendre le mors aux dents.
Alors permettez-moi et répondez-moi,
pourquoi les femmes sont-elles si fascinées par les chevaux ?
Vous l’aurez compris, cette question est un peu mon cheval de bataille
Et la réponse à cette question éminente ne dort pas sous le sabot d’un cheval.
Même l’homme qui murmurait ça à l’oreille d’un cheval de bois en a reçu des coups de pieds Et quant à moi cette question vient me hanter comme le fantôme d’un cavalier sans tête Lorsque ce propos lui aussi s’entête à m’en donner une fièvre de cheval…
Qui me tord boyaux quand je te vois en amazone sur ton canasson, je me demande vraiment : « Mais que peux-tu trouver de si fascinant chez un bourrin ? »
Passe pour un cheval, ma jolie pouliche, mais toute une écurie c’est trop !
Ou alors le cheval c’est ta grande passion, le cheval, c’est ton dada !

(Cheval le dire à ma mère !)
Mets-moi plutôt le pied à l’étrier, j’en ai assez de me battre les flancs à cause de ça,
Tu sais, à moi aussi il m’arrive d’être jalouse, comme une andalouse
quand tu leur souris dans ta robe couleur alezane.
Cesse ton manège ! Oublie le dressage ! On part en balade !
En promenade, loin, très loin du mythe du cheval de Troie…
Un, deux, trois, allons plutôt danser, montre-moi tout tes talents de cavalière
Et je ferais naitre en toi ce désir de devenir monture,
Alors nous lâcherons la bride, nous partirons sans cravacher pour chevaucher
tels des chevaux sauvages sur tous les champs et les chemins du monde.
De nous deux personnes ne tiendra les rennes.
Crois-moi bien ! Je ne serais pas cette caricature de beau prince charmant
sur son beau cheval blanc qui te fera croire au bobard des contes de fées.
Je ne voudrais pas que tu mises sur le mauvais cheval.
D’ailleurs, si tu cherches un tant soit peu la vérité, j’ai bouffé du cheval,
Je n’ai fait qu’une bouchée de ce royal destrier découpé façon boucherie chevaline
Et le prince j’en ai fait un petit poney.
Désormais le doute n’est plus possible, je suis ton favori, ton jeune poulain plein de promesse Et je deviendrais ce maitre étalon pur-sang monté comme un crack
Je viendrais m’harnaché à ta croupe, épouserais ta cambrure comme un cheval en tempête, Deviendrais centaure, Chiron au chibre de sept ciels de calibre, une vraie queue de cheval,
Et ce sera enfin l’instant fatidique la chevauchée fantastique…
La cavalcade des Walkyries.
Nous irons ruer dans les brancards, pour finir épuisé mais ravie,
mais fallait-il qu’on s’aime et qu’on aime la vie les quatre fers à l’air.
Il n’y a pas de bon cheval qui jamais ne bronche,
quand l’amour est à la fois saut d’obstacle et endurance
Et puisque quiconque veut aller loin doit ménager sa monture,
Permets-moi de passer du coq au vin et dis-moi, réponds-moi
Faut-il être cheval pour porter la culotte ?

Cartouche

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