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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 12:40

 

Extrait de l'union du 27 mai 2013 :

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Les médaillés d'or et d'argent avec leur coach.

 

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EIMS (Marne). Ils sont jeunes. Ils appartiennent tous à un monde de poésie moderne : celui des slameurs. Quatre Rémois viennent de se distinguer dans une compétition nationale.

UN titre de vice-champion par équipe et un titre de championne junior, tous deux remportés lors de la Coupe de France de la Ligue Slam, à Joué-lès-Tours, début mai. Deux belles victoires dont ne sont pas peu fiers les membres de l'association « Les Ateliers slam.com », et notamment le « coach » de ces compétiteurs : Laurent.Etienne.com, lui-même champion de France en 2009.

Pour tous les membres, slameurs ou sympathisants, de cette association qui compte 6 professionnels, intermittents du spectacle, l'association est une « vraie communauté, réunissant autour du slam, des passionnés, amateurs ou pros, et d'autres qui apprécient seulement de venir les écouter » comme l'explique Gaëlle Rauche, présidente, et slameuse.
Médaille d'or de la coupe de France junior, Margot Robinet, 17 ans, élève au lycée Jean-Jaurès, a commencé à slamer au collège, tout comme Soyheb Kellal, également élève à Jean-Jaurès, et qui a fait partie de l'équipe médaille d'argent.

Jeunes talents

« J'ai découvert ces deux phénomènes, l'une, quand elle était au collège Université, l'autre au collège Robert-Schuman. Quand on décèle des jeunes talents, on essaie de les mettre en avant, et c'est ainsi que je les ai amenés jusqu'à la Coupe de France », précise Laurent. Etienne.com.

Les deux jeunes « phénomènes », nous les avons rencontrés. « Je slame depuis quatre ans, depuis qu'un jour, Laurent Etienne est arrivé dans ma classe », confie Margot.
A présent en classe de « TMD » (Techniques Musique et Danse), elle étudie la danse contemporaine au Conservatoire. De nature réservée, sur scène, elle se lâche : « Je suis totalement différente de ce que je suis dans la vie quotidienne ». Son style ? Ultra tonique, un débit rapide, avec beaucoup d'allitérations, teinté d'humour : « J'aime bien me moquer de ce que je vois : les séries télé, les sites de rencontre, les garçons… »

Alexandrins et hip-hop

Elève en Terminale « S », Soyheb Kellal, alias « Altaïr », est plutôt tourné vers la dérision, l'ironie. Extrait : « Je ne suis pas de mèche, avec les bombes et les canons. Mon étincelle de vie ne s'enflamme qu'en quelques jurons ». Il a fait équipe avec Gaëlle Rauche, dont le style est plutôt réaliste, à la Fréhel, et Remy « Krunch » Flament, qui mélange poésie traditionnelle, en alexandrins et hip-hop. Une équipe coachée comme des sportifs de haut niveau : installés dans un chalet du Jura, coupés de tout, ils ont travaillé d'arrache-pied tous les détails de leur prestation… et ça a payé !

 

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